Des trains pas comme les autres...

En voiture tout le monde!

Petit probleme..



Recherche mecano...

Operation Sucre : la mascarade

Arrives a Sucre en pleine fete national au milieu des defiles militaires, des fanfares, nous nous sommes infiltres afin de pouvoir suivre en detail cette mascarde des plus etonnantes...Voyez par vous meme...

Tenues de camouflage oblige...








patriotisme pour les uns...




revendication pour les autres...

Tunupa salar Uyuni

Mardi 22 mai 2007

Le Tunupa, un des nombreux volcans entourant le "salar", un point de repère haut de 5400 mètres !! A ses pieds, nous n'avions qu'une seule envie : voir son cœur... Après discussion avec notre guide, il nous découragea de tenter son ascension, faute de temps et de moyens... Impossible en une journée... Impossible est impossible, seul les volcans ne se croisent jamais, je croiserai donc le Tunupa!!

Le guide sentant le coup venir, s'était arrangé pour nous deposer au mirador sans eau , ni nourriture, normal nous devions grimper que quelques mètres... Arrivé au mirador, chacun imaginait le chemin le plus court et le plus rapide afin d'atteindre la crête du volcan au nez et à la barbe de notre guide ( ce dernier nous attendait 100 metres plus bas).

Apres reflexions, l'ensemble du groupe préféra la sagesse...Je choisis la folie, grimper ce géant sans eau, ni nourriture...

Derniere forme de vie animale...Le viscache, petit animal sympathique m'accompagnera pendant quelques mètres.

Dernière forme de vie végétale, avant de gravir les derniers mètres...

Le coeur du volcan éventré par l'érosion...

Sur la crète, vue imprenable sur le Salar d'Uyuni... Il me vient un sentiment d'accomplissement incroyable...No limit, impossible est impossible... Je serai seul avec lui pendant quelques minutes, epuisé, contemplant le travail de milliers d'années...La descente m'achèvera...

Coupant à travers les champs de Quinoa, sautant les barrières de pierre , je finis par atteindre le 4X4 ou le guide m'attendait muy preoccupado!!

De mineur a mineur...

Visite de la plus grande mine de Potosi, en activité depuis le 16e siecle et le début de la conquête espagnole.

Potosi aujourd hui

On y envoyait les Incas y travailler de force. Ils y passaient parfois 6 mois, sans mettre le nez dehors. Il y travaillaient, y vivaient et y mourraient. Les Espagnols attendaient tranquillement les chariots a la sortie, montaient la marchandise sur le dos des lamas qui parcouraient des milliers de kilometres jusqu'en Colombie oú un bateau acheminait le tout en Europe! Néanmoins, la plupart des Incas refusaient de travailler, et les espagnols, absents a l'interieur des mines ne pouvaient absolument rien controles! Ces derniers, ayant analysé la culture polythéiste des Incas, ont donc decide d'inventer un nouveau dieu : "el Tio!".

El Tio, un dieu a l image des mineurs

Il était là pour controler le travail des mineurs, et en cas contraire provoquait des éboulis provoquant des dizaines de morts... très forts ces espagnoles! Aujourd'hui, depuis l'independance, el Tio est devenu un dieu gentil à qui l'on doit donner des offrandes (coca, alcool...) pour obtenir de l'argent, du zinc purs! Fin 19e debut 20e, la mine était détenue par trois riches personnages, dont...Rockefeller, l'homme le plus riche du monde! Nous ne parlons pas des conditions de vie des mineurs qui etaient essentiellement considerés comme du bétail permettant d'enrichir nos sociétés européenes...

Il faut en effet savoir que l'argent des mines de Potosi a tout simplement permis a notre système capitaliste de se mettre en place. Il fit la richesse du Vatican et permit aux premières banques européennes d'ouvrir leurs portes. De 1947 a 1952, les mineurs ont protesté... Il a fallut 5 ans de mini-révolution pour que cette emprise cesse et que la mine revienne a l'Etat bolivien! Ce système a fonctionné jusqu'en 1985, date à laquelle l'argent et surtout le zinc produits à Potosi n'étaient plus concurrenciels sur le marché mondial... La mine a donc fermé ses portes avant d'être réouverte quelques mois plus tard sous la forme d'une coopérative. C'est le systême qui perdure actuellement. Aujourd'hui, 16000 mineurs y travaillent jour et nuit. On les voit courir dans les tunnels, trempés de sueur, à pousser des tonnes de graviers, de minéraux, pour gagner au mieux 80 bolivianos (8 euros) par jour.

On y extrait essentiellement du zinc vendu à des entreprises privées fixées au Brésil, Bolivie et ....Belgique! En Bolivie, la loi dit que les mineurs de - de 18 ans n'ont pas le droit de travailler et doivent aller a l'ecole... il y a pourtant des centaines et des centaines de gamins qui dès l'âge de 10 ans travaillent comme des forcenés dans la mine, sans eau ni nourriture, entre 6 et 8 heures par jour à des températures tres elevées. Leur unique moyen de résister à la fatigue, a la faim et a la soif, c'est leur sac de feuilles de coca qu'il mâchent a longueur de temps et aux petites bouteilles d'alcool a 95c qu'ils coincent dans leur poche arrière.

Mineur machant la coca

En sortant de lá, il est difficile de retenir ses larmes, surtout en compagnie d'Helène, une guide extraordinaire, qui a toute l'histoire de sa famille dans cette mine et qui lutte depuis des années pour améliorer les conditions de vie des mineurs. Tout le monde la connait ici, et son combat contre la corruption ne plait pas a tout le monde. Il y a 3 mois de ça, elle a recu des menaces de mort. Je lui demande de quelle corruption il s'agit et qui la menace? Elle me regarde droit dans les yeux et me dit clairement : " O......N......G". A bon entendeur.....

Connaissez vous le comble pour un mineur de Potosi ?

C est d etre mineur et d y travailler....

SALAR D UYUNI : LE PARADIS BLANC EN IMAGE

Amerique du sud :une vie de chien

En amerique du sud les chiens sont libres, plutot bien eleves, ils aboient seulement la nuit venue...Les soirs de pleine lune, c est concerto pour la luna en polyphonie canine!!

Chien de gymnase Tilcara

Chien impubere, a l appetit redoutable...

Chien timide

Chien de troupeau

Chiens couchés, pas bouger!

Chien iwok

Tupiza 1ere etape en bolivie

Villazón - tupiza en train... On avait oublié ce que c'était!

Le volley ball en fête au coliseo...soirée des pré-promos (16 ans) qui se rencontrent autour d'un ballon de foot, de volley ou encore de danse rythmique! Une sorte de championnat UNSS avec une ambiance de folie à en faire palir nos grandes salles de sport! Dire qu'il faut arriver en Bolivie, dans un pays oú même nain tu te sens grand, pour assister á un match de volley... Décidément, ce pays nous étonne!

18/05 : Départ en rando à le recherche de "la puerta del diablo"

Cette curiosité géologique nous amène à poursuivre notre périple! Plus nous nous avançons dans la quebrada, plus nous nous demandons sur quelle planète nous nous trouvons . La preuve, quelques centaines de métres plus loin, nous voilà dans la vallée...des pénis rocheux!

Arrivés dans le cañon des Incas, on trouve également des Doudous hallucinés ou plutôt hypnotisés par le serpent Kaa!!!

Tilcara - humahuaca - la quiaca : première rencontre avec la culture andine

Premier visage, première rencontre avec une petite fille vendant des babioles dans la montagne aux 7 couleurs..

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Premier bus, première panne...

Seul un petit pont sépare les deux pays, des centaines de bolivariens font la "muleta", vidant les camions d'Argentine pour transporter la marchandise dans leur pays... C'est un vrai spectacle de les voir traverser illégalement la frontière, sous les fenêtres des douaniers bien sûre!!! Première incompréhension...